Faire en sorte que les accidentés ne soient pas victimes deux fois
La Provence revient sur les raisons d’exister de l’association
Le 17 juillet 2007, Frédéric David était victime d’un accident de moto. Résultat : 6 mois d’arrêt de travail. Sa compagnie d’assurance lui avait proposé après cet accident 8 000 euros d’indemnités. « Je me suis adressé à un avocat et j’ai perçu, avec son expertise et ses conseils, 20 000 euros. Cet accident et ses suites, notamment l’attitude vis-à-vis des victimes en général, m’ont conduit à créer en 2011 l’Association de défense des victimes de préjudices corporels », raconte Frédéric David, qui en est le président.
Il poursuit : « Le but des assureurs, c’est bien souvent d’indemniser au minimum. Notre association vise à permettre aux accidentés de se défendre au mieux, d’être mieux conseillés et orientés. Il faut que les droits des accidentés soient représentés », poursuit-il. Déjà, une vingtaine de personnes ont ainsi été aidées par l’association. « Et l’on aide tout le monde, sans distinction ».
La consultation est gratuite et Frédéric David, par ailleurs sapeur-pompier volontaire dans le pays d’Aix, peut même se rendre chez les personnes accidentées qui sollicitent l’association, et qui ne pourraient pas se déplacer. Il demeure en effet le premier interlocuteur de cette structure, pour ceux et celles qui se posent des questions après un accident : « Évidemment, c’est mon expérience personnelle qui m’a donné envie de m’investir pour aider les autres à mon tour ». Le plus souvent, quand on s’adresse à cette association, c’est à la suite d’accidents de la circulation même si l’association est sollicitée désormais pour d’autres motifs. Avec toujours la même problématique : « Souvent, les compagnies d’assurance font des propositions qui ne sont pas forcément à la hauteur. »
L’association collabore avec un avocat qui peut aussi recevoir les victimes et prodiguer des conseils lors d’un rendez-vous. Par exemple, pour une expertise médicale, « on a le droit d’y aller avec un médecin, mais tout le monde ne le sait pas ». Le but est aussi que l’assuré n’ait pas à verser d’argent. « Et de l’aider à monter un dossier médical costaud qui pourra être utilisé le jour de l’expertise. En fait, ce qui importe, c’est que l’accidenté ne soit pas victime deux fois. »
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Défendre les intérêts des accidentés de la route, tel est la mission de l’association
Ne soyez pas victime une seconde fois
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